Cours SVT Terminale D – Les réflexes

Une réaction réflexe est une réaction involontaire à une excitation. Tout acte pourra être qualifié de réflexe, s’il s’est produit sans le secours de la volonté, sans le contrôle de la conscience. Il existe 2 types de réflexe :

  1. reflexe inné : le trajet de l’influx nerveux dans le cas du réflexe unilatéral

On ne peut parler de réponse réflexe que si on a pu mettre en évidence l’intervention obligatoire des 5 structures suivantes indiquant le trajet de l’influx nerveux.

II – Mise en place du réflexe acquis

Les réflexes acquis ont été découverts par le Russe PAVLOV. Ces réflexes sont fonctions des individus et des circonstances. Ils ne se développent qu’à la suite d’une éducation ou d’un apprentissage préalable.

A – Mécanisme de la sécrétion salivaire innée

Sur la langue (récepteur sensoriel), la viande (excitant absolu) provoque au niveau des récepteurs sensoriels un influx nerveux qui monte au centre gustatif par l’intermédiaire du nerf gustatif (voie sensitive). Le bulbe rachidien (centre nerveux) qui est en relation

avec le centre gustatif, envoie un influx nerveux par l’intermédiaire du nerf sécrétoire salivaire (voie motrice) jusqu’aux glandes salivaires (effecteur) qui secrètent de la salive

Un tel réflexe dû à l’excitation directe des terminaisons nerveuses est un réflexe absolu inné.

B – Création du réflexe acquis salivaire

  1. – Expériences et résultats (travaux de PAVLOV)

On isole un chien dans une cage. Il ne voit rien et n’entend aucun bruit venant de l’extérieur. Un dispositif permet de contrôler la sécrétion salivaire du chien. Dans un endroit de la cage on dispose d’un métronome. On maintient le chien légèrement affamé. Un autre dispositif permet de donner la viande au chien sans qu’il la sente et sans qu’il la voie. 5 secondes avant d’emmener la viande au chien on fait fonctionner le métronome. On ne constate aucune sécrétion salivaire chez le chien (le son en effet est un excitant neutre qui normalement n’a aucun pouvoir directe sur la sécrétion salivaire). Les 5 secondes écoulées, on lui donne la viande. On constate alors une forte sécrétion salivaire. On recommence l’expérience systématiquement. Après quelques séances, on constate que le chien se met à saliver dès qu’il entend le bruit du métronome. C’est un réflexe conditionnel.

Le chien a associé le son (normalement indifférent) à la viande (excitant absolu). Le son qui a constitué pendant un certain temps l’une des conditions dans lesquelles se produisait le réflexe inné (la salivation) est devenu excitant conditionnel.

Lorsque le réflexe conditionnel est crée, une liaison nerveuse nouvelle s’établit entre le centre auditif et le centre gustatif. C’est l’apprentissage qui a permis le développement de cette liaison nouvelle (développement de nouvelles ramifications dans les dendrites, apparition de nouvelles synapses…)

Pour le chien le son du métronome est un signal qui déclenche la réaction par anticipation sur l’excitant absolu (la viande)

C – Conditions d’acquisition du réflexe conditionnel

D – Les caractéristiques des réflexes conditionnels

au premier son. On parle alors d’irradiation de l’excitant conditionnel. Cependant, on peut conférer à l’excitant conditionnel une spécificité très étroite. C’est ainsi qu’au bout de quelques essais le phénomène d’irradiation ne se produit plus. Le son même très voisin du son efficace, laisse l’animal indifférent. Le chien est donc capable de distinguer, de différencier les 2 stimuli

E – Importance des réflexes conditionnels

Chez les animaux ils permettent d’expliquer l’essentiel du dressage Chez l’homme, ils permettent d’expliquer :

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