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Cours de langue Française – La morphosyntaxe

La morphosyntaxe concerne l’ensemble des structures qui permettent de construire grammaticalement un énoncé. Elle porte aussi bien sur les formes. On distinguera quatre niveaux de morphosyntaxe : lexical (racine des mots), flexionnel (terminaison des mots), contextuel (marqueurs syntaxiques ayant un caractère obligatoire et dont l’emplacement est strictement déterminé) et positionnel (organisation des mots ou groupes de mots présentant une certaine flexibilité).

Discipline qui regroupe l’étude des formes (morphologie) et celle des règles de combinaison des morphèmes (syntaxe), les considérant comme un tout indissociable. En grammaire, analyser un segment de discours consiste à évaluer, d’une part la forme (morphologie flexionnelle), d’autre part la fonction (syntaxe) de ses éléments constitutifs.

II.1 La ponctuation

II.1.1 La ponctuation structure le discours

Le point indique la fin de la phrase. Il est suivi d’une majuscule.
Le point-virgule indique la succession dans la phrase de propositions indépendantes, mais liées par le sens. Il n’est jamais suivi d’une majuscule.
La virgule isole des groupes mobiles dans la phrase ou sépare les termes d’une énumération. Elle n’est jamais suivie d’une majuscule.

II.1.2- La ponctuation met en valeur le sens d’une phrase

• Le point d’exclamation traduit l’intensité des sentiments exprimés mais aussi l’émotion ou le souhait de celui qui parle.
• Le point d’interrogation indique que l’on pose une question ; il peut aussi être une fausse question. Ici la réponse est évidente.
• Les points de suspension indiquent que l’énoncé n’est pas achevé, qu’il a été interrompu ou que l’auteur n’exprime pas totalement sa pensée. Ils peuvent traduire une hésitation ou inviter le lecteur à imaginer la suite.
• Les deux points introduisent une précision ou énumération, ils peuvent aussi annoncer une synthèse ou une explication.
• Les parenthèses ou les tirets mettent en valeur une formulation isolée.
• Les guillemets signalent les propos particuliers d’un émetteur.
• Les tirets placés à la ligne signalent le dialogue.

II.2 La phrase simple et phrase complexe

II.2.1- La phrase simple

La phrase simple comporte un seul verbe conjugué à un mode personnel. C’est une proposition indépendante, c’est-à-dire qu’elle se suffit à elle-même, qu’elle ne dépend d’aucune autre proposition et qu’aucune autre proposition ne dépend d’elle.
La phrase complexe, elle comporte au moins deux verbes conjugués à un mode personnel, ces verbes appartiennent à des propositions différentes. Ces propositions peuvent être :
• Juxtaposées
Elles sont séparées par un signe de ponctuation

Exemple : Martine travaille, elle veut réussir son examen.

Coordonnées : Elles sont liées par une conjonction de coordination

Exemple : Martine travaille car elle veut réussir son examen.

• Subordonnées.
La subordonnée, introduite par une conjonction de subordination dépend de la proposition principale.

Exemple : S’il y a un métier qui exerce une fascination, c’est bien celui-là.

La proposition subordonnée peut se rattacher de plusieurs façons à la principale :

a) Elle peut faire partie du groupe nominal : c’est le cas de la proposition relative
b) Elle peut faire partie du groupe verbal ; c’est le cas des propositions complétives

II.3 Le discours et le récit

II.3.1 Le Discours

On appelle discours toute parole prononcée lors d’une communication orale. On parle de discours pour qualifier les paroles échangées lors d’une conversation.

II.3.1.1 Les marques de personne dans un discours.

La 1ère et la 2ième personne renvoient aux interlocuteurs. La 3ième personne renvoie à ce dont on parle.

II.3.1.2 Les marques de temps.

On peut trouver tous les temps verbaux selon les nécessités du propos. Pourtant l’emploi du passé simple est peu fréquent. Il peut être employé dans-le but de donner un registre soutenu à la parole. En fait, le passé simple est surtout un temps de l’écrit.
Les compléments de temps et les adverbes de temps précisent les actions auxquelles ils se rapportent. Les adverbes hier, aujourd’hui, demain, maintenant sont caractéristiques du discours. Le lieu est souvent implicite. Les interlocuteurs savent généralement où ils se trouvent.

II.3.2 Le Récit.

On appelle récit tout message, écrit ou oral, qui rapporte des événements survenus en général avant le moment de l’énonciation. Le récit permet de connaître les faits auxquels on n’a pas assisté directement.
Dans le récit les marques de l’énonciation sont :

II.3.2.1 Les marques de personne

La 3ième personne désigne les actes des événements racontés. C’est le cas le plus fréquent. On trouve la 1ère personne lorsque celui qui raconte rapporte un évènement auquel il a pris part. on ne trouve que rarement la 2ième personne.

II.3.2.2 Les marques du temps

En général, le récit est au passé. Les temps sont régis par les règles de concordances et le passé simple se rencontre fréquemment à l’écrit.

Remarque : Le récit peut utiliser le présent. Le commentaire descriptif des matchs de football ou de tennis surtout à la radio sont des récits au présent. À l’écrit, le présent est employé pour rendre les évènements plus proches du lecteur.

Les adverbes du discours se transforment et deviennent : La veille, le jour même, à ce moment, le lendemain… on trouve aussi les indications du jour, d’heure précisant les événements rapportés.

II.3.2.3 Les marques de lieu

Les compléments de lieu situant les lieux des événements

Exemple : Dans la rue, au milieu du palier

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