Cours de français en 3e France – La relation cause-conséquence

Cours de français en 3e France – La relation cause-conséquence – le programme du cours de françaic de la classse de 3e suit directement celui de 4e. 

À l’oral, il s’agit d’apprendre :

À l’écrit, il s’agit d’apprendre :

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La relation cause-conséquence

1. Une relation logiquea. DéfinitionLa cause et la conséquence sont liées par une relation de type logique.

Chacune représente un versant de cette relation qu’on peut situer temporellement : la cause commande et est antérieure à la conséquence.

Ex. : Faire chauffer de l’eau à cent degrés a pour conséquence de faire bouillir cette eau.

Attention !
Ne pas confondre la conséquence et le but.
La conséquence = le résultat obtenu.
Le but = le résultat qu’on aimerait obtenir.b. ExpressionLorsqu’on exprime la relation cause – conséquence, on est amené à insister sur l’un ou l’autre versant de la relation :

2. Quand la relation logique est expliciteLa relation cause – conséquence peut s’exprimer de manière explicite, c’est-à-dire qu’elle s’exprime par des groupes identifiables dans la phrase : les connecteurs logiques et les compléments circonstanciels de cause et de conséquence.a. Les connecteurs logiquesIls servent à relier des propositions indépendantes en soulignant le lien de cause ou de conséquence qui les unit.

Ils se divisent en deux catégories :

b. Les compléments circonstanciels de cause et de conséquenceCe sont des compléments qui peuvent être supprimés ou déplacés dans la phrase.

La cause ou la conséquence peut être exprimée par :

Remarque : Le mode utilisé est en général l’indicatif.
Cependant, lorsque la cause est introduite par « non que » ou « soit que … soit que… », il faut employer le subjonctif.
Ex. : Elle refuse de plonger, non qu’elle ait peur, mais parce qu’elle est fatiguée.
Elle refuse de plonger, soit qu’elle ait peur, soit qu’elle soit fatiguée.

Repères

La conséquence peut aussi s’exprimer selon la structure suivante : un adverbe d’intensité dans la principale et « que » ou « pour que » pour introduire la subordonnée (si…que, tant…que, assez…pour que, etc.)
Ex. : L’eau était si claire que je me suis baignée.

Les subordonnées de conséquence sont en général à l’indicatif sauf lorsqu’elles sont introduites par « assez … pour que », « trop … pour que » qui sont suivies du subjonctif.
Ex. : Il fait assez beau pour qu’on puisse se baigner.

c. Le lexiqueLes mots appartenant au champ lexical de la cause (la cause, la raison, etc.) ou de la conséquence (impliquer, entraîner, etc.) peuvent suffire à exprimer la relation logique.

Ex. : Etre moniteur de plongée implique de savoir nager.3. Quand la relation logique est impliciteDans un énoncé, la relation cause – conséquence peut être implicite, c’est-à-dire qu’elle n’est pas exprimée par des mots précis dans la phrase mais c’est le destinataire de l’énoncé qui construit lui-même cette relation.a. La juxtapositionCertains éléments de ponctuation, en juxtaposant des propositions indépendantes, expriment la relation cause – conséquence.

Ex. : J’ai fait chauffer de l’eau à cent degrés : elle bout.b. Sens de l’énoncéC’est en particulier le sens de l’énoncé qui permet de percevoir la relation cause – conséquence.

Ex. : Il fait froidje mets un pull.L’essentiel

La relation cause – conséquence est une relation logique qui présente deux aspects d’un même fait. L’expression d’un aspect (la cause, par ex.) ne va pas sans l’expression de l’autre (la conséquence).

Cette relation peut s’exprimer :

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